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Restez motards à moto : conseils pratiques
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Restez motards à moto : conseils pratiques
Le freinage :
Le freinage est le dernier recours avant l’accident : anticipez les dangers et conservez en permanence une distance de sécurité.
On parle de « distance de survie ». En ville, à 50 km/h, elle est de 14 mètres environ : il s'agit de la distance parcourue pendant un temps de réaction. Ajoutez à cela une distance de freinage de 12 mètres, et on obtient un total de 26 mètres pour un arrêt complet. Soit un peu que la longueur d'un terrain de tennis.
Sur un deux-roues motorisés, il est essentiel de trouver le bon équilibre entre le frein avant (le plus efficace) et le frein arrière (ralentisseur et stabilisateur). La distance d’arrêt est fonction de la machine mais aussi de facteurs extérieurs comme la vitesse, l’état de la chaussée, l’usure des plaquettes de freins…
Conseils pratiques :
Evitez impérativement le blocage de la roue avant. Si elle se bloque, relâchez immédiatement la pression sur le frein. Le blocage de la roue arrière est également à éviter car il réduit fortement l’efficacité du freinage.
En cas de mauvaise adhérence (graviers, sable, pavés glissants…), ne freinez qu’avec l’arrière.
Essayez toujours de freiner lorsque la moto est droite. Ne freinez jamais dans un virage où la machine est inclinée car elle se redressera immédiatement et vous fera chuter.
Lorsqu’une file ralentit brutalement, freinez sec puis par à-coups plutôt que l’inverse.
Lors d’une descente, en montagne, privilégiez le frein moteur plutôt que les freins, qui perdent de leur efficacité petit à petit.
La manœuvre d’évitement
En cas de situation d’urgence, efforcez-vous à poser le regard là ou vous souhaitez aller et non sur l’obstacle. L’endroit où votre regard se pose est celui vers lequel vous vous dirigez.
Si vous choisissez l’évitement, ne freinez pas pendant la manœuvre, vous risqueriez de glisser. Veillez, dans l’ordre, à ralentir – freiner – avant de relâcher le frein et effectuez votre manœuvre d’évitement.
Le dépassement
Avant de dépasser, vous devez d’abord vous assurer qu’aucun danger n’arrive de derrière vous. En plus de la vérification dans le rétroviseur, il est nécessaire de lancer un coup d’oeil rapide par-dessus l’épaule et de mettre son clignotant.
Lorsque vous êtes prêts à effectuer un dépassement sur une distance assez courte, veillez à respecter les distances de sécurité, qui faciliteront la manœuvre. Il est préférable de dépasser un véhicule sur une trajectoire fluide plutôt qu’en basculant brusquement sa moto.
Les intempéries
La conduite sous les intempéries est particulièrement risquée et impose une grande vigilance. Le comportement et la vitesse doivent être ajustés aux mauvaises conditions d’adhérence et de visibilité.
En cas de pluie, l’adhérence réduite et le manque de visibilité nécessitent de diminuer son allure et d’augmenter les distances de sécurité. Evitez de rouler si possible dans les flaques d’eau, sur les plaques d’égouts et les marquages au sol.
Par grand vent, le deux-roues risque à tout instant de dévier de sa trajectoire et de venir heurter un obstacle ou un usager. Réduire sa vitesse, être particulièrement vigilant lors des dépassements (de poids lourds notamment) et augmenter les distances de sécurité permet de réduire les risques.
Le brouillard empêche de voir mais aussi d’être vu. Réduisez votre vitesse et restez bien à droite, assurez-vous d’être visible en allumant vos feux de croisement ou de brouillard et en portant des vêtements clairs ou une chasuble rétro-réfléchissante
Le freinage est le dernier recours avant l’accident : anticipez les dangers et conservez en permanence une distance de sécurité.
On parle de « distance de survie ». En ville, à 50 km/h, elle est de 14 mètres environ : il s'agit de la distance parcourue pendant un temps de réaction. Ajoutez à cela une distance de freinage de 12 mètres, et on obtient un total de 26 mètres pour un arrêt complet. Soit un peu que la longueur d'un terrain de tennis.
Sur un deux-roues motorisés, il est essentiel de trouver le bon équilibre entre le frein avant (le plus efficace) et le frein arrière (ralentisseur et stabilisateur). La distance d’arrêt est fonction de la machine mais aussi de facteurs extérieurs comme la vitesse, l’état de la chaussée, l’usure des plaquettes de freins…
Conseils pratiques :
Evitez impérativement le blocage de la roue avant. Si elle se bloque, relâchez immédiatement la pression sur le frein. Le blocage de la roue arrière est également à éviter car il réduit fortement l’efficacité du freinage.
En cas de mauvaise adhérence (graviers, sable, pavés glissants…), ne freinez qu’avec l’arrière.
Essayez toujours de freiner lorsque la moto est droite. Ne freinez jamais dans un virage où la machine est inclinée car elle se redressera immédiatement et vous fera chuter.
Lorsqu’une file ralentit brutalement, freinez sec puis par à-coups plutôt que l’inverse.
Lors d’une descente, en montagne, privilégiez le frein moteur plutôt que les freins, qui perdent de leur efficacité petit à petit.
La manœuvre d’évitement
En cas de situation d’urgence, efforcez-vous à poser le regard là ou vous souhaitez aller et non sur l’obstacle. L’endroit où votre regard se pose est celui vers lequel vous vous dirigez.
Si vous choisissez l’évitement, ne freinez pas pendant la manœuvre, vous risqueriez de glisser. Veillez, dans l’ordre, à ralentir – freiner – avant de relâcher le frein et effectuez votre manœuvre d’évitement.
Le dépassement
Avant de dépasser, vous devez d’abord vous assurer qu’aucun danger n’arrive de derrière vous. En plus de la vérification dans le rétroviseur, il est nécessaire de lancer un coup d’oeil rapide par-dessus l’épaule et de mettre son clignotant.
Lorsque vous êtes prêts à effectuer un dépassement sur une distance assez courte, veillez à respecter les distances de sécurité, qui faciliteront la manœuvre. Il est préférable de dépasser un véhicule sur une trajectoire fluide plutôt qu’en basculant brusquement sa moto.
Les intempéries
La conduite sous les intempéries est particulièrement risquée et impose une grande vigilance. Le comportement et la vitesse doivent être ajustés aux mauvaises conditions d’adhérence et de visibilité.
En cas de pluie, l’adhérence réduite et le manque de visibilité nécessitent de diminuer son allure et d’augmenter les distances de sécurité. Evitez de rouler si possible dans les flaques d’eau, sur les plaques d’égouts et les marquages au sol.
Par grand vent, le deux-roues risque à tout instant de dévier de sa trajectoire et de venir heurter un obstacle ou un usager. Réduire sa vitesse, être particulièrement vigilant lors des dépassements (de poids lourds notamment) et augmenter les distances de sécurité permet de réduire les risques.
Le brouillard empêche de voir mais aussi d’être vu. Réduisez votre vitesse et restez bien à droite, assurez-vous d’être visible en allumant vos feux de croisement ou de brouillard et en portant des vêtements clairs ou une chasuble rétro-réfléchissante
Re: Restez motards à moto : conseils pratiques
Se positionner dans la circulation :
Le code de la route autorise le motard à se positionner aux 2/3 de la largeur de la bande de circulation, ceci afin de profiter d’une meilleure visibilité sur la circulation mais aussi d’être mieux vu des autres usagers. Vous réduirez ainsi les risques d’accident, et vous ménagerez plus de possibilités pour réagir en cas d’urgence.
Dans un virage, accordez une attention particulière à votre position de sorte à découvrir le plus rapidement possible sa sortie. Pour ce faire, freinez en amont puis collez au plus près la bande de circulation à l’entrée du virage. N’accélérez que lorsque la sortie du virage est en vue.
Rappelez-vous : on ne rentre pas rapidement dans un virage dont on ne voit pas l’issue. Si le moindre obstacle se dressait sur votre route, vous n’auriez pas le temps de réagir.
Choisissez une trajectoire sûre, et restez du bon côté de la chaussée. L’objectif est d’éviter à tout prix d’être déporté par la vitesse.
Conditions physiques
Une bonne forme physique vous permet de bien voir, d’effectuer des gestes précis, et d’avoir une vigilance et une endurance optimales.
Rouler avec un passager
Le passager peut rompre votre équilibre lors de la conduite, certaines précautions permettent de ne pas prendre de risque. Il doit être détendu et suivre les mouvements du deux-roues motorisé.
Passager non habitué
-Avant de partir, vérifiez son équipement (casque et vêtements appropriés).
-Aidez-le à s’installer : près du conducteur, pieds sur les repose-pieds, genoux serrés, posture dans l’axe du deux-roues, mains sur la poignée de maintien.
-Circulez lentement au début pour mettre le passager en confiance.
-Rappelez-lui qu’il peut changer de position en ligne droite, mais jamais pendant un virage.
Dans le cas d’un passager habitué, établissez avec lui un code de communication (signaux d’urgence) avant le départ, et circulez lentement au début afin de tester ses réactions et l’habituer à votre mode de conduite.
Conduire avec des bagages
Transporter des bagages à moto est toujours délicat car le poids et le volume supplémentaires modifient le comportement du deux-roues : déplacement du centre de gravité, augmentation de la distance de freinage, plus grande prise au vent.
Arrimer les bagages, les placer le plus bas possible, près du centre de gravité, répartir le poids permet de limiter ces effets. Les précautions suivantes permettent de les compenser :
- tenir le guidon plus fermement,
- prévoir des trajectoires plus larges,
- réduire votre vitesse,
- augmenter les distances de sécurité.
Conduite en groupe
Avant le départ, pensez à convenir d’un code de communication en cas d’urgence;
Circuler en quinconce permet à tous les conducteurs du groupe de rester plus visibles.
LA conduite en groupe nécessite d’être particulièrement vigilant à propos des distances de sécurité.
Le code de la route autorise le motard à se positionner aux 2/3 de la largeur de la bande de circulation, ceci afin de profiter d’une meilleure visibilité sur la circulation mais aussi d’être mieux vu des autres usagers. Vous réduirez ainsi les risques d’accident, et vous ménagerez plus de possibilités pour réagir en cas d’urgence.
Dans un virage, accordez une attention particulière à votre position de sorte à découvrir le plus rapidement possible sa sortie. Pour ce faire, freinez en amont puis collez au plus près la bande de circulation à l’entrée du virage. N’accélérez que lorsque la sortie du virage est en vue.
Rappelez-vous : on ne rentre pas rapidement dans un virage dont on ne voit pas l’issue. Si le moindre obstacle se dressait sur votre route, vous n’auriez pas le temps de réagir.
Choisissez une trajectoire sûre, et restez du bon côté de la chaussée. L’objectif est d’éviter à tout prix d’être déporté par la vitesse.
Conditions physiques
Une bonne forme physique vous permet de bien voir, d’effectuer des gestes précis, et d’avoir une vigilance et une endurance optimales.
Rouler avec un passager
Le passager peut rompre votre équilibre lors de la conduite, certaines précautions permettent de ne pas prendre de risque. Il doit être détendu et suivre les mouvements du deux-roues motorisé.
Passager non habitué
-Avant de partir, vérifiez son équipement (casque et vêtements appropriés).
-Aidez-le à s’installer : près du conducteur, pieds sur les repose-pieds, genoux serrés, posture dans l’axe du deux-roues, mains sur la poignée de maintien.
-Circulez lentement au début pour mettre le passager en confiance.
-Rappelez-lui qu’il peut changer de position en ligne droite, mais jamais pendant un virage.
Dans le cas d’un passager habitué, établissez avec lui un code de communication (signaux d’urgence) avant le départ, et circulez lentement au début afin de tester ses réactions et l’habituer à votre mode de conduite.
Conduire avec des bagages
Transporter des bagages à moto est toujours délicat car le poids et le volume supplémentaires modifient le comportement du deux-roues : déplacement du centre de gravité, augmentation de la distance de freinage, plus grande prise au vent.
Arrimer les bagages, les placer le plus bas possible, près du centre de gravité, répartir le poids permet de limiter ces effets. Les précautions suivantes permettent de les compenser :
- tenir le guidon plus fermement,
- prévoir des trajectoires plus larges,
- réduire votre vitesse,
- augmenter les distances de sécurité.
Conduite en groupe
Avant le départ, pensez à convenir d’un code de communication en cas d’urgence;
Circuler en quinconce permet à tous les conducteurs du groupe de rester plus visibles.
LA conduite en groupe nécessite d’être particulièrement vigilant à propos des distances de sécurité.
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